La Fédération algérienne de football a réagi vivement aux accusations lancées à son encontre samedi dernier par son homologue tunisienne qui l’accuse d’avoir privé sa sélection des U17 d’un terrain d’entraînement à la veille de son match face au Fennecs, comptant pour la dernière journée du tournoi UNAF U17 qualificatif à la CAN TOTAL Maroc 2021.
Pour l’instance fédérale, les attaques dont elle a fait l’objet ne sont qu’une manière de «créer gratuitement un incident pour envenimer les choses, alors que depuis le début de cette compétition tout s’est excellemment déroulé», a indiqué la FAF dans une mise au point rendue publique dans la soirée. Cette dernière a tenu à réfuter les allégations tunisiennes en apportant les éléments de réponse suivants : «Quatre terrains d’entraînement ont été réquisitionnés pour les séances d’entraînement des sélections libyenne et tunisienne, à savoir l’annexe du stade du 5-Juillet, le stade de Koléa, tous deux en herbe naturelle, et les stades d’Hydra et d’Ouled Fayet en gazon synthétique dernière génération, et ce, malgré la problématique de la disponibilité des terrains dans l’Algérois», souligne la FAF. Et d’ajouter : «Après avoir constaté que le terrain annexe du 5-Juillet n’était pas en bon état en raison des dernières intempéries, le Comité d’organisation local a mis à la disposition de la sélection tunisienne, qui a refusé au passage de se déplacer à Koléa, le stade de Ben Aknoun avec son terrain synthétique tout neuf de cinquième génération agréé par la Fifa». Selon l’instance présidée par Kheiredine Zetchi, «le staff technique tunisien s’est entraîné, le plus normalement du monde, sur ce terrain. Il a même formulé la demande d’y rester jusqu’à la fin du tournoi». «Mais voilà, qu’après le match contre la Libye, la FTF change d’avis et cherche à tout prix à créer l’incident en exigeant pour s’entraîner soit le stade du 5-Juillet ou bien le Centre technique national de Sidi Moussa», s’étonne la FAF. Pourtant, les responsables de l’Unaf, lors de la réunion technique qui a eu lieu la première fois, le dimanche 17 janvier et celle du samedi 23 du même mois, ont été clairs à ce sujet. «Non seulement il n’y a aucune obligation qui impose l’entraînement la veille sur le terrain principal, mais elle a demandé à ce que le stade du 5-Juillet-1962 soit préservé pour le match de dimanche 24 janvier, d’autant qu’il a accueilli deux rencontres de l’Unaf et le match de championnat MC Alger – AS Aïn M’lila le vendredi 22 janvier», explique le communiqué de la fédération algérienne de football. «La sélection tunisienne avait la possibilité de s’entraîner au stade de Koléa, comme ce fut le cas pour son homologue libyenne, une enceinte qui vient d’être affectée officiellement par le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) pour la domiciliation de toutes les sélections de jeunes et des féminines», précise la FAF. A ce propos, l’instance dirigeante du football national n’a pas manqué de rappeler à la fédération du pays voisin la piètre qualité des stades tunisiens sur lesquels la sélection algérienne des U20 a joué récemment. Toutefois, elle affirme «ne pas vouloir polémiquer autour de ce sujet, car elle peut en dire plus sur la qualité catastrophique des terrains officiels sur lesquels elle a évolué récemment lors du tournoi Unaf U20 à Tunis face respectivement au Maroc et à la Libye». En conclusion, le communiqué fédéral a souhaité que le match d’hier entre deux jeunes sélections algérienne et tunisienne, «soit une fête du football empreinte de fair-play et de fraternité».
Mehdi F.